On commence quand ?
Il n’y a pas de règle immuable pour se lancer dans un projet de biographie.
Un simple mail sur mon adresse personnelle (jamet.jc@orange.fr), quelques mots tapés rapidement sur le bord du clavier et le tour est joué. Le contact est noué. Je suis « réactif du mail ». Vous pouvez également utiliser le bulletin d’inscription situé sur une autre page du site.
Un coup de téléphone est également possible (0684793030), le son ajoutera une dimension dans ces débuts de communication.
Au delà de ces « entrées en matière » à distance, rien ne remplace une première rencontre pour faire connaissance, pour libérer la parole, comprendre vos envies, définir vos souhaits.
Selon vos convenances personnelles, le lieu sera décidé d’un commun accord. Lieu public ou privé, intérieur ou extérieur, vivant ou calme, bar ou bibliothèque, tout est envisageable. Ce moment de découverte permettra de répondre à toutes vos questions du moment et de programmer une éventuelle collaboration.
Bien entendu, ce rendez-vous ne sera pas facturé. Il servira à tisser des liens. La décision de me confier la rédaction de votre ouvrage vous reviendra. Une fois le projet défini, il sera temps pour nous de fixer des moments d’entretien et le coût de ces heures (entretien + transcription + rédaction) qui sera forcément personnalisé.
Côté fréquence, là encore, je m’adapte. Les rendez-vous seront mis en place selon vos souhaits, votre disponibilité, votre impatience aussi. Une fois par semaine, par quinzaine, par mois, tout est envisageable pour faciliter l’écriture de votre livre.
Les entretiens (d’une durée d’une à deux heures) peuvent avoir lieu à mon bureau, dans la ville d’Alençon. Il est également possible de se retrouver chez vous ou dans l’un de vos lieux familiers. Il est nécessaire que ces lieux favorisent la discussion, les échanges et donc soient calmes et peu bruyants. En fonction de l’éloignement de mon domicile (plus de 30 kilomètres en moyenne), des frais de déplacements pourront être facturés.
Premiers instants

Ces premiers instants de rencontre avec un biographe sont essentiels. Mais pour autant, inutile de prévoir une table d’argile et des clous pour conserver la trace de ces moments de partage d’information. Rien n’est vraiment gravé encore ! Au contraire, ces instants contribuent à clarifier l’identité personnelle de chacun. Ils fixent le cadre des échanges à venir. Entre autres, il s’agira de déterminer les objectifs de cet écrit qu’il soit à dominante personnelle, événementielle ou plus professionnelle.
Mais au préalable, cela passe par une mise en confiance. Aussi, très tôt dans la discussion, le biographe explicitera sa déontologie et sa vision du secret professionnel. Elles ne sont pas différentes selon les types d’écrits en jeu, même si, dans le cas d’un écrit à destination d’un personnage célèbre, ou d’un écrit pour une collectivité ou une association par exemple, les préalables et les attendus sont généralement initiés par les demandeurs.
A contrario, dans l’acte de création d’une histoire de vie personnelle, cette mise à nu des souvenirs peut générer un sentiment de fragilisation temporaire chez la personne interviewée. Cette vulnérabilité transitoire mérite d’être protégée. Aussi, c’est avec finesse et doigté, que le biographe, expert dans l’art de poser des questions, pénètrera, à pas comptés, la sphère intime de la personne donnant à voir et à entendre ses souvenirs. Il y avancera avec précaution, respectant l’agencement des idées et surtout sans forcer le passage, sans imposer sa propre vision des événements racontés.
En véritable passeur de mémoire, le biographe ne se contentera pas d’énumérer les faits ou d’agencer les événements collectés. Tel un fantôme de l’écriture, il se fera transparent, il s’effacera et mettra sa plume au service de l’histoire de la personne interviewée comme si c’était elle qui l’écrivait.


chercher les clés
Pourquoi vouloir coucher sur le papier un passage de sa vie, voire la totalité ? Dans quel but ?
De ces réponses, dépend le processus d’écriture d’une biographie. Lorsque l’intention est claire et l’objectif formalisé, le démarrage de l’écriture coule de source.
Pourtant, il arrive parfois qu’avec un interviewé, l’objectif ne soit pas clair d’emblée pour lui-même. D’où l’intérêt de se donner du temps, en passant par des échanges et questionnements variés, voire ludiques afin de clarifier ces éléments pour comprendre ce qu’on attend du biographe. Et d’éviter ainsi de taper à côté de la plaque.
Parmi les raisons invoquées le plus fréquemment, en premier lieu, on retrouve la volonté pour l’interviewé de transmettre sa vie. Telle qu’elle a été vécue, avec ses bons côtés, mais également revenir sur les non-dits, ses « squelettes dans le placard ». En fait, nombre de personnes souhaitent à un moment de leur vie, se libérer de cet héritage transgénérationnel, afin de ne pas charger inutilement la barque de la descendance.
Évidemment, cette clarification entrainera un changement de regard sur la personne interviewée. Mais cette vision moins floue s’accompagnera d’une connaissance plus complète de ce qui constituaient ses rêves, ses espoirs, ses doutes de l’époque. Ses moments de folie comme ses instants de tristesse. De fait, quand on connait mieux l’histoire d’une personne, on comprend mieux ses réactions du moment, ses mises en retrait parfois.
En sus des objectifs précis, une clarification de l’intention s’avère indispensable.
Le biographe peut alors élaborer une trame narrative, sorte d’idée directrice de la vie de la personne interviewée, car derrière ce besoin de partager des souvenirs, de laisser une trace, de dire sa vérité… chacun exprime son point de vue sur les relations en général, sur une nécessité de reconnaissance, sur une vision particulière de la société… Et de là, à mieux définir le public visé par cet écrit.