Voyageons, voyageons…
Il en restera toujours quelque chose ! Rien n’est moins sûr, sauf…
De fait, le voyage n’est pas la denrée la mieux partagée ici-bas. Nombre de personnes n’ont jamais eu ni l’occasion, ni l’envie, et encore moins la possibilité financière de quitter leur univers habituel. Vouloir s’extraire d’une routine asphyxiante et s’échapper d’un quotidien aseptisant sont des combats de tous les jours. Toutefois, nul n’est besoin de partir loin pour vivre des instants dignes d’être racontés.
Ca y est, le mot est lâché, car s’il est un genre littéraire permettant de dépasser la simple description « carte postale », c’est bien l’écrit de voyage. Un écrit dans lequel se croisent rêve et réalité, vécu et imaginaire. L’auteur y discute avec les éléments en présence : la Nature bien sûr, mais également l’Autre, Lui-même, l’Ailleurs. Il y exprime aussi ses sensations et y partage a posteriori les émotions ressenties.
Le constat est simple : ce genre littéraire occupe une place importante dans les librairies. Un rayon entier parfois ! Les exploits des baroudeurs de l’extrême inondent les médias. Le développement des moyens de transport, le besoin de se démarquer, de se mesurer à la découverte d’un espace lointain, de se dépasser ont largement contribué à la popularisation de ce types de livres.
Ces périples, même les plus proches, réveillent l’aventurier qui sommeille en chacun de nous. A peine rentré d’un périple de quelques jours, quelques mois, on trie les photos, on tente de les légender. Les gestes se répètent à l’infini ! Le fil de l’histoire danse alors à nouveau dans les yeux du baroudeur fatigué, mais heureux. L’espace d’un instant, le sac à dos reprend forme, les couleurs locales agitent les neurones, les senteurs des lieux traversés chatouillent de nouveau les narines, les accents étrangers se répondent en écho…
Mais pour lui, pour elle uniquement !
Car elles sont bien finies les longues soirées diapos ! Depuis quelques décennies, elles ont déserté les regroupements familiaux ou amicaux. Les souvenirs de voyage ne se partagent plus qu’en catimini. Comme s’il fallait très vite passer à autre chose. Comme si la vie trépidante et ses tracas devait chasser d’un revers de calendrier, les pas nonchalants d’hier sur une plage bondée ou les crapahutages en solitaire à l’assaut d’une montagne ingrate.

Pourtant ces traces du voyage existent bel et bien, enfichées qu’elles sont, au cœur de l’appareil photo ou du smartphone dernier cri. Le voyage ne compte plus que sur le clic furtif pour déployer ses pixels du souvenir. Grave erreur car parfois des pannes incompréhensibles de ses appareils à selfies, obscurcissent à tout jamais ces retours colorés.
Pour autant, telle une infusion salutaire, cette soif de partager une expérience hors du commun existe bel et bien. Partagés entre la frousse d’oublier une excursion mémorable et la fantaisie de collectionner une randonnée supplémentaire, ces narrateurs d’un ailleurs vécu, avec ou sans GPS, affutent leurs crayons, comme d’autres astiquent leurs boussoles. Et de se lancer sur les lignes de la page blanche.
Hélas, on ne compte plus les ébauches de retours de voyage qui hantent les tiroirs de bureaux. « Dès que j’aurai cinq minutes, je m’y mettrai ! » Des bonnes résolutions maintes fois avortées, maintes fois remisées aux calendes grecques !
Heureusement, des solutions existent ! S’il est parfois délicat dans les agendas surbookés, de trouver du temps, pour simplement mettre en mots ces instants d’errances choisies, rien de plus facile que d’en confier la réalisation à un biographe.
Quelques minutes suffisent pour retracer l’itinéraire. Les cartes feront le reste et contextualiseront les souvenirs. Quelques entretiens plus loin, les anecdotes, les ressentis, les personnes rencontrées, les lieux visités apporteront une troisième dimension à cette expédition bien réelle.
La production finale : une biographie factuelle sur un moment vécu intensément. Entre raid documentaire et va-et-vient romancé ! Cet écrit, largement soutenu par des photographies, fera la part belle à la géographie, la culture, la langue, la science auxquelles le voyageur aura été confronté.
Je me souviens... du "Tour de la Suisse Normande"
1- Je me souviens qu’un jour, le Tour de la Suisse Normande est devenu le GR préféré des Français.
2- Je me souviens de la randofiche arrivant dans ma boite aux lettres : au programme, 113 kilomètres.
3- Je me souviens de la voix naturellement enjouée de Marianne m’autorisant à laisser mon véhicule sur le parking de son gite à Ménil-Hubert-sur-Orne.
4- Je me souviens des derniers objets enlevés pour alléger mon sac à dos : une batterie, un paquet de figues, un tee shirt. À peine un kilo de moins.
5- Je me souviens des tracés jaunes, parfois rouges, souvent jaunes et rouges, et bien d’autres encore, ornant les poteaux électriques ou le tronc des arbres.
6- Je me souviens des premières pancartes sur le chemin : la Branle, les Monts, la route de la Chasse, le Cul de Rouvre. Tout un programme.
7- Je me souviens du début du sentier des Méandres, avec ses nombreuses pierres de granite disjointes.
8- Je me souviens de l’arrivée sur le belvédère de la Roche d’Oëtre, 118 mètres plus bas, la Rouvre se raclait la gorge.
9- Je me souviens des blocs d’écume d’eau grossissants autour des rochers.
10- Je me souviens avoir levé la tête vers les structures d’accrobranche, tristement esseulées au milieu de la forêt.
étape 1

11- Je me souviens entre la Forêt Auvray et Menil-Hermei, du pont enjambant l’Orne envahie par des brassées d’algues vert émeraude.
12- Je me souviens des bords de la rivière apparaissant de ci, de là, au détour des jolis chemins ombragés du Bec Corbin, puis des Côteaux de l’Orne.
13- Je me souviens des pierres blanchies du four à chaux de la Bourganière, juste avant de retrouver une variante du GR36.
14- Je me souviens de ma rencontre inattendue et peu rassurante avec un chien de chasse, juste avant la Courbe.
15- Je me souviens avoir pris de la hauteur pour observer les lacets de la rivière ornaise.
16- Je me souviens des embrassades fluviales de l’Orne et de la Baize, non loin du pont éponyme.
17- Je me souviens de la horde de cyclistes croisés sur ce pont, l’un d’eux paraissant particulièrement déchainé.
18- Je me souviens du charme insolite et novateur des chalets de Kotaventure accrochés à flanc de colline, dans un décor post industriel.
19- Je me souviens de Xavier, enthousiaste défenseur d’une écologie raisonnée et durable, dévoilant ses projets à venir.
20- Je me souviens avoir été, ce soir-là, l’unique client de ce village de bois, aux tuiles hexagonales et rougeâtres.
21- Je me souviens des points lumineux ni blafards pour les humains, ni agressifs pour les animaux, illustrant chaque fronton des constructions finlandaises en pin.
22- Je me souviens des fruits secs glissés dans l’excellent petit déjeuner avalé au rythme de la brume fuyante.
23- Je me souviens des toilettes à l’accueil qui s’allumaient juste en levant le bras.
24- Je me souviens des arches de briques rouges de l’ancien viaduc ferroviaire de la Fouillerie.
25- Je me souviens de la cheminée surplombant l’ancienne entreprise de filature Pernelle.
26- Je me souviens avoir cherché sans succès des traces de chevaux dans le hameau Hue.
27- Je me souviens des deux premières marcheuses que j’ai croisées, près de la Cambuse, heureuses d’en avoir fini avec la côte.
28- Je me souviens de la pharmacienne de Pont d’Ouilly qui, sur la pointe des pieds, ne pouvait atteindre les médicaments situés sur les hautes rangées de ses rayonnages.
29- Je me souviens de la zone de kayak polo sur l’Orne, vide de toute embarcation.
30- Je me souviens de l’église St Jean-Batiste d’Ouilly-le-Basset au beau milieu du cimetière.
31- Je me souviens de la quiétude ressentie dans le setier boisé serpentant parallèle au ruisseau du Val la Hère.
32- Je me souviens des papillons cuivrés, sorte de GPS virevoltants aux ailes orange, se posant au sol de ci, de là au rythme de mon avancée vers Plainville.
33- Je me souviens du « Surtout, n’ayez pas peur ! », phrase proférée par un chasseur hilare bien calé derrière le volant de son 4×4, tout brinquebalant dans le chemin près de Cauville.
34- Je me souviens de la petite bifurcation à gauche, trop bien dissimulée, mais bien ratée, en face de la ferme de la Cour.
35- Je me souviens de ma marche rapide jusqu’au Moulin à Papier, séquencée par les aboiements des chiens de chasse.
36- Je me souviens avoir souri en imaginant la pensée d’un chien devant la pancarte « Le Bô ».
étape 2


37- Je me souviens de la barre rocheuse des Parcs.
38- Je me souviens que l’appareil photo n’a pas chômé dans cette partie de la randonnée.
39- Je me souviens de la séparation en deux du chemin sur les crêtes : une pour les cavaliers, l’autre plus proche du vide pour les piétons.
40- Je me souviens des nombreux points de vue sur les tours et détours de l’Orne, en contrebas.
41- Je me souviens des neuf arches du viaduc ferroviaire de Clécy vers lequel, systématiquement, gravitait mon regard.
42- Je me souviens m’être retrouvé au Vey sans le vouloir.
43- Je me souviens de la maison où j’ai quémandé de l’eau, juste après le tunnel sous la ligne de chemin de fer.
44- Je me souviens du couple d’anciens boulangers, doublé sur le chemin vers le Pain de Sucre.
45- Je me souviens avoir entendu cinq coups d’une cloche proche.
46- Je me souviens avoir consulté Google Maps pour me remettre dans le droit chemin.
47- Je me souviens des pancartes du Mesnil, du Moulin des Vaux, des Fosses, charmants lieux dits traversés au pas d’une marche nordique accélérée.
48- Je me souviens de Nicole et de sa petite fille m’accueillant chaleureusement du fond de la grande cour de leur gîte de la Gronde à Esson.
49- Je me souviens de la suite familiale pour moi tout seul.
50- Je me souviens de la véranda aérée et fleurie dans laquelle étaient servis un repas du soir copieux et un petit déjeuner revigorant.51- Je me souviens des sourires complices de Nicole quand Gérard, son mari, évoquait avec bienveillance et précision leurs passés d’agriculteurs.
52- Je me souviens à la Neuville, de la maison au toit recouvert de lierre rougeoyant.
53- Je me souviens avoir cherché à quoi servait une salle des Pompes comme celle de Thury Harcourt.
54- Je me souviens des ouvertures évidées de la façade encore debout du château d’Harcourt, triste vestige des atrocités de la guerre.
55- Je me souviens des cinq merles noirs gazouillant sur le fil électrique au-dessus du pont de Thury comme pour me rappeler le nombre de jours de mon périple.
56- Je me souviens du chemin encaissé et caillouteux entre deux bordures ombragées pour remonter la Colline d’enfer.
57- Je me souviens des round baller dispersés sur la prairie, les joueurs de boules de fort les avaient oubliées.
58- Je me souviens du veau highland angora admirant ma prestation physique dans la côte de la Chapelle Saint Joseph.
59- Je me souviens du surprenant « Chasse interdite », panneau bien solitaire dans la forêt avant Saint-Martin-de-Sallen.
60- Je me souviens des grappes orange et rouges de poils à grater, ne demandant qu’à être cueillies.
61- Je me souviens du poteau dans son socle (48.954137, -0.511876) et du poteau tronqué (48.951695, -0.510209) dans la descente vers la Malletière.
62- Je me souviens qu’à la Comterie, sur les bords du fleuve, on ne verbalise la vitesse qu’au-dessus de 20 km/h.
63- Je me souviens m’être régalé de la tomate, juteuse et goûtue, proposée par Nicole pour mon piquenique du jour.
étape 3


64- Je me souviens de la cheminée verticale et ronde, entrant dans le ciel bleu azur, du site hydraulique de l’Enfernay.
65- Je me souviens que des panneaux expliquaient qu’un barrage, ça pouvait s’effacer.
66- Je me souviens des étranges arcs de cercles multicolores tournoyants dans le ciel sans nuage au-dessus de l’Orne.
67- Je me souviens du sentier avec ses arbres enveloppants aux environs de la Chaise.
68- Je me souviens de la question du conducteur s’arrêtant à ma hauteur près de la Serverie : « Vous êtes parapentiste ? »
69- Je me souviens du raidillon sinueux grimpant jusqu’aux 171 mètres du Pain de Sucre.
70- Je me souviens que les grands oiseaux de toile de toutes les couleurs babillaient entre eux comme des humains.
71- Je me souviens de ma redescente par le même chemin que la veille.
72- Je me souviens de l’entrée dans Clécy par le pont du Vey sur ses arches baignant dans le fleuve Orne.
73- Je me souviens de l’offre de Caroline dès mon arrivée : dormir dans la petite maison au bord de l’eau.
74- Je me souviens du ciel de lit dans la chambre et de l’association des teintes rouge grenat et rose à l’effet si apaisant.
75- Je me souviens de l’étrange apparition d’un alpaga dans un jardin du Vey.
76- Je me souviens du joueur de Handpan dans le restaurant du camping.
77- Je me souviens de la grande disponibilité de Caroline et de la sagesse éclairée de sa maman pour satisfaire mon envie de mieux connaître ce lieu si attachant.
78- Je me souviens de l’escalier qui m’attendait si tôt sorti du gîte pour me remettre illico presto en phase avec le Tour de la Suisse Normande.
79- Je me souviens des reproductions de tableaux d’André Hardy dans les rues de Clécy.
80- Je me souviens de Clécy comme d’un village fier de son passé et qui en témoignait presque sur chaque maison.
81- Je me souviens de l’art africain du grillage monumental agrémentant certains lieux de la commune du Calvados.
82- Je me souviens du panorama de la vallée et des Rochers de la Houle du haut de son Eminence, une petite côte culminant à 252 mètres.
83- Je me souviens du hangar avec son mur en round baller, protégeant les animaux du vent.
84- Je me souviens n’avoir vu aucune trace de ruches dans la rue des Abeilles au lieudit Claude Fougère.
85- Je me souviens d’un groupe de marcheurs plus intéressés par la perspective de goûter aux châtaignes qu’avaler des kilomètres à pied.
86- Je me souviens du tas de plumes éparpillées avant la Villete, aimables restes d’un règlement de compte animal.
87- Je me souviens des arbres protecteurs formant un toit triangulaire dans le ravissant chemin menant à la D36.
88- Je me souviens avoir croisé deux marcheurs harassés et contents d’atteindre le sommet de la côte des Monts.
étape 4


89- Je me souviens de ma fausse route vers le Coudray.
90- Je me souviens du champ de sapins de Noël déjà affublés de leurs étiquettes, mais pas de leurs guirlandes, près de Montbray.
91- Je me souviens avoir traversé Pontécoulant sans en apercevoir le château.
92- Je me souviens que le chemin après le Maillot Sain était hanté par des nuées inquiétantes de frelons européens.
93- Je me souviens avoir dégusté l’énorme et succulent sandwich de Caroline sous une pancarte « zone piégée » à proximité du Moulin de la Hiaule.
94- Je me souviens que l’un des premiers bâtiments croisés à Condé-en-Normandie fut le musée de l’Imprimerie typographique Corlet. Comme un signe graphique de bienvenue.
95- Je me souviens avoir suivi la Druance quelques centaines de mètres pensant que c’était le Noireau.
96- Je me souviens avoir traversé aux aguets le Parc Municipal Maurice Piard sous surveillance.
97- Je me souviens de Raphaël et Laëtitia, les chaleureux et dynamiques propriétaires de l’hôtel La Renaissance, m’accueillant d’un toniturant « bonjour mon chef ».
98- Je me souviens de la planche cannibale, un régal pour mes papilles de marcheur, amateur de bonne chair.
99- Je me souviens de la chambre bleue numéro 6 d’où j’observais sans convoitise aucune, les mouvements de pieds rageurs des automobilistes sur leur pédale de frein.
100- Je me souviens qu’avant de se lancer dans l’hôtellerie dans l’Ouest, Raphaël, l’homme du Nord, a été directeur chez Eurodif pendant plus de 14 ans.
101- Je me souviens de la traversée du pont sur le Noireau près de l’avenue de la Gare. Il est resté sous mes yeux jusqu’à Saint-Pierre-du-Regard.
102- Je me souviens de l’apparition matinale et brumeuse du GR 226 A, inconnu dans mon univers de randonneur en quête de clarté directionnelle.
103- Je me souviens que mon GPS a perdu la tête près des Vaux de Vère.
104- Je me souviens que le chemin des Oiseaux, tortueux et empierré, m’a fait voler jusqu’à Berjou.
105- Je me souviens que treize heures sonnaient quand les 224 mètres du col de Berjou étaient dépassés.
106- Je me souviens des 100 mètres de dénivelé de la côte des Anglais, dévalés en recherchant les stigmates des moments terribles vécus dans ce lieu, 79 ans plus tôt.
étape 5


107- Je me souviens du clocher de l’église de Cahan émergeant des champs de fougères brunes.
108- Je me souviens du geste d’encouragement de la conductrice d’un engin agricole descendant la côte de Grignon.
109- Je me souviens des isolateurs basse-tension en verre pépiant sur un fil de clôture.
110- Je me souviens du « Waouh déjà ! », poussé par Didier quand je l’ai informé de mon arrivée devant ses gîtes de la Valette.
111- Je me souviens de la binouze qu’il m’a gentiment offerte tout en m’introduisant dans l’Annexe, leur chambre d’hôtes emmitouflée d’un bardage bois.
112- Je me souviens des jeux de société que Marianne prend plaisir à installer dans chaque gîte afin que ses clients retrouvent une vie d’avant les smartphones.
113- Je me souviens du sourire sincère de Marianne, m’enjoignant de revenir fouler la Suisse Normande.
Avant, pendant ou après la randonnée !
Récit autobiographique (prix Médicis essai en 2011)
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