Une biographie professionnelle, quezako ?
Entreprises, associations, municipalités, ces entités ont en commun qu’elles s’articulent autour de la notion de collectivité. Réunies autour de valeurs, d’objectifs communs, elles traversent le temps. Certaines existent depuis plusieurs dizaines d’années.
La rédaction d’une biographie d’une collectivité est donc proche de celle d’une personne. Mais, sa finalité est bien différente. En effet, elle fait partie généralement d’une stratégie de communication. D’ailleurs, elle est souvent publiée à l’occasion d’un évènement : une inauguration d’un bâtiment, le départ à la retraite d’un membre influent, un lancement d’un nouveau produit, l’arrivée d’un nouveau responsable, la publication des bons résultats sportifs…
De la création au stade actuel ! On y retrace les débuts, on y fait le portrait des fondateurs, des personnalités qui ont œuvré au sein de cette collectivité, on y retrace les principales étapes de son développement, jusqu’à aujourd’hui.
Le but de ce storytelling collectif ? Donner une bonne image de l’entité collective, consolider le sentiment d’appartenance de tous ses membres (personnels, membres actifs, bénévoles…) Mais aussi, dynamiser et partager cet état d’esprit avec ses partenaires, ses usagers et ses clients actuels et potentiels.
Stabilité au long cours d’un côté, adaptation à court terme d’un autre, sont autant d’images à conforter dans l’esprit des personnes appelées à jouer un rôle dans le futur de la collectivité. La biographie professionnelle donne ainsi un cadre à l’histoire, offre une photo à l’instant présent et ouvre des perspectives sur les futurs défis à venir.
Quelques formes possibles
Une entreprise, un livre
Derrière une entreprise, fréquemment se retrouvent un individu ou une poignée de femmes et d’hommes qui ont décidé de mener un projet ensemble. Cette aventure humaine mérite d’être racontée. Elle ne doit pas tomber dans les oubliettes de l’histoire.
Ensemble, à partir d’archives, d’interviews, il sera possible de collecter des informations diverses :
– l’évolution des productions dans le temps, les inventions mises au point,
– le suivi d’un projet particulier du début jusqu’à la mise sur le marché,
– l’avis des clients, leur attachement à la marque,
– les buts actuels des responsables, les profils des collaborateurs,
– les différents corps de métiers, les différentes localisations…
Chaque entreprise a son histoire et la partager, participe à son adhésion. Ainsi, par exemple, la réalisation de ce livre pourra apporter un éclairage sur les motivations du fondateur, celui en qui on ne croyait pas à l’origine, celui qu’on prenait pour un utopiste, mais qui a su, contre vents et marées, mener sa barque à bon port !
Derrière chaque entreprise, il y a une aventure humaine, technologique qu’une biographie peut retracer et devenir un objet de communication supplémentaire.
l'histoire d'une commune
Le territoire administratif change. Les regroupements de communes l’attestent.
Ces communes sont parfois appelées à se regrouper pour des raisons économiques : mutualiser des dépenses, réduire des coûts, partager des projets, tout cela pour plus d’efficacité aussi. L’histoire de chacune d’elles peut se diluer alors, se déliter si on n’y prend pas garde.
Les habitants de ces communes, les plus anciens notamment, sont la mémoire de ces lieux. Ils savent bien à quel point ces rues, ces cités, ces quartiers dans lequel ils sont nés et ont vécu, ont changé. En bien ou en mal ! De fait, la vie dans la commune a évolué. Inutile de vouloir tomber dans le sacro-saint « c’était mieux avant ! »
La raconter à partir de lieux typiques permet à chacun de s’en faire une représentation historique, de se fabriquer son propre jugement. Dans le cadre d’un livre retraçant l’histoire d’un lieu, on peut ainsi évoquer aussi bien les figures déterminantes qui ont joué un rôle dans la région . C’est aussi l’occasion de rappeler les moments forts qui ont jalonné l’histoire de cet espace.
Cette mémoire collective contribue à se forger une histoire commune. Dans une petite bourgade ou dans une grande ville, aucun individu ne devrait faire l’impasse de méconnaître l’histoire du patrimoine proche.
La vie associative
La loi 1901 donne le cadre du monde associatif en France : « la convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun, d’une façon permanente, leurs connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager des bénéfices. » Même s’il a subi quelques aménagements, il demeure toujours d’actualité.
Le secteur associatif est même devenu, bon an mal an, le troisième plus gros employeur au monde. On ne compte plus à travers les continents et les pays, les millions de bénévoles et de salariés qui agissent, qui s’engagent dans une cause.
Là encore, la création d’une association repose sur un engagement et un partage de valeurs entre quelques membres. Certaines de ces associations traversent les années, grandissent, s’adaptent. D’autres connaissent des parcours plus chaotiques, voire disparaissent. Raconter dans le cadre d’un livre l’histoire du monde associatif local, d’une association en particulier, c’est mettre en avant le pouvoir de mobilisation de personnes réunies par leur seule volonté de répondre à un besoin social, sans chercher à en tirer de profit personnel.
Cela génère un fort sentiment d’attachement chez les pionniers notamment. Cette histoire peut donc être racontée à plusieurs voix : par les créateurs, par les bénévoles qui la font vivre, et enfin les usagers qui en bénéficient.
La vie d’une association est aussi rythmée par des dates commémoratives. Ainsi, à l’occasion d’un anniversaire, du départ d’un fondateur, d’une remise de prix, ce livre de souvenirs partagés pourrait ponctuer de belle manière, les festivités.
La grande diversité d’associations témoigne de la richesse humaine à travers le monde. Le rôle et les missions varient selon le contexte géographique, social et culturel, et c’est justement ce qui rend le monde associatif si riche, si intéressant à raconter !
Rédaction de CV et/ou de lettres de motivation
Pour postuler à un emploi, aucune loi n’exige un curriculum vitae, plus communément un CV. Mais cela demeure le meilleur outil dont dispose un candidat pour se faire connaitre auprès d’un recruteur. Restera ensuite à le convaincre ensuite pour décrocher l’emploi visé.
Les annonces d’emploi paraissent au gré du temps. Il n’y a pas de calendrier fixe et parfois le délai de réponse est bref. D’où la nécessité d’avoir toujours un CV à jour, prêt à l’emploi.
Souvent associée au CV par le passé, la lettre de motivation, quant à elle, est de moins en moins souvent demandée. Pourtant, certaines de ces lettres jouent clairement en la faveur de leur rédacteur. De toute manière, comme l’idée est de se démarquer d’éventuels autres candidats, si l’offre d’emploi ne le précise pas, rien ne dispense d’en prévoir une.
Le CV, ou curriculum vitae, . Il lui permet de se présenter et de démontrer qu’il possède les compétences et les qualités nécessaires pour occuper le poste à pourvoir.
Rédiger un CV est à la portée de tout un chacun. Toutefois la difficulté réside dans la qualité et l’efficacité du texte. Pour sortir du lot, le candidat devra définir objectivement ses propres points forts et ensuite les scénariser via un espace papier généralement. Ce support est la clé pour ouvrir la porte qui mène à l’entretien d’embauche. D’où l’intérêt d’éviter les mauvaises clés classiques de l’écriture : tournures de phrases banales, syntaxe lourde, coquilles orthographiques, conjugaison inappropriée, pauvreté du vocabulaire. Sans parler d’une mise en page manquant d’aération et des propositions typographiques saugrenues… Autant d’éléments qui peuvent offrir une perception négative au lecteur si le document en est truffé !
Aussi pour cette rédaction, un accompagnement personnalisé est tout à fait envisageable. Une rencontre, des informations téléphoniques ou par messagerie téléphonique peuvent se mettre en place rapidement. Et le tour est joué, plusieurs propositions de CV arrivent au domicile du (de la) candidat (e).
Relecture et correction de textes spécifiques
Au cours de la vie étudiante, puis professionnelle, les sollicitations écrites sont monnaie courante.
Pour n’en citer que quelques uns : un mémoire par ci ou une thèse par là, un rapport de stage, ou encore un manuscrit à réaliser dans le cadre d’une VAE (validation des acquis de l’expérience)
Les enjeux de ces écrits sont différents bien sûr, mais ils ont en commun de nombreuses heures d’entretiens, des collectes importantes de données, des tas de ressources consultées, hiérarchisées, synthétisées.
L’ampleur du travail de retranscription peut s’avérer colossal ! Lors de la phase d’écriture proprement dite, le temps manque parfois. Les idées se brouillent ! Le travail est parfois titanesque. La démotivation, la perte de confiance guettent !
Une lecture extérieure, totalement neutre, peut alors être judicieuse pour identifier des passages moins clairs, des éléments manquants dans l’argumentation. De plus, avant de rendre le produit fini, un avis supplémentaire élimine également les coquilles rédhibitoires de l’écrit, renforçant ainsi une bonne appréciation de la part des jurys.
Il est donc tout à fait possible de faire appel à mes services dans le cadre de la finalisation de ces écrits, ô combien importants dans la vie d’une personne.
Les dernières productions

Suivi de chantier
Pendant plus de 10 mois, différents corps de métiers ont alterné sur le terrain pour réaliser un cabinet de Kinésithérapie à Doué la Fontaine, petite ville du Maine et Loire.
De la formulation du projet à la mise en dessin par l’architecte, des plans jusqu’à la construction proprement dite, chaque étape a été suivie.
La vie, l’analyse de l’activité des professionnels du terrain (maçon plombier, architecte, couvreur, terrassiers…) y est racontée de long en large, à grands renforts d’anecdotes et d’explication sur les tâches réalisées. Souvent la parole est donnée à ces acteurs du bâtiment. La grande majorité de ces étapes a fait l’objet d’articles avec photos. Mis bout à bout, c’est près de 170 pages qui ont constitué l’histoire de la création de ce bâtiment. Ce livre relié a fort logiquement trouvé sa place sur le bureau du futur propriétaire du lieu.
écrire pour se former
L’écriture de formation apparaît, non seulement comme un instrument d’objectivation de l’expérience, mais aussi comme un mode de pensée permettant la mise en discussion et l’appropriation de savoirs et de compétences, l’épaississement du sens (Bucheton, 2003).
En écrivant plus de 500 textes différents, sur des axes divers et variés, sérieux ou décalés, le collectif d’enseignants récemment diplômés s’est construit une identité professionnelle propre. Elle est passée par le langage in situ, mais également à distance. En socialisant l’expérience, ils ont pu créer et faire vivre une communauté de discours, interrogeant leurs pratiques, libérant leurs craintes, partageant leurs réussites et échecs.
Écrire, conduit les stagiaires, non seulement à dire leur expérience (son opacité inaperçue), mais à lui donner sens (par la mise en récit et par le choix des mots) et à se construire en se situant par rapport au milieu professionnel dans lequel leur parole va être entendue (J Crinon et M Guigue,2006).
Tous ces textes ont fait l’objet d’un traitement démocratique. Dans chaque catégorie, 5 d’entre eux ont été retenus, puis l’ensemble a été consigné dans un recueil. Chaque contributeur a pu en bénéficier et mesurer le chemin parcouru professionnellement durant leur première année d’enseignement en responsabilité.
